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✨📨 Les Petits Papiers de La Bande Passante – Infolettre Printemps 2024
🌱☀️ des projets luxuriants tous azimuts !

#22 > Hiver/Printemps 2024

Bonjour à tous·tes,

Nous vous l'annoncions à l'automne, nous sommes passé·es devant le jury pour le renouvellement de notre conventionnement DRAC. Nos objectifs étaient remplis, nos bilans et nos projets étaient bons, nous étions confiant·es. Mais les votes des expert·es ont été en notre défaveur. Nous sommes donc déconventionnés sans qu'une raison rationnelle nous ait été transmise.

Cette mauvaise nouvelle n'a pas été facile à accepter. Nous avons envisagé un moment d'ouvrir le débat par une lettre ouverte avec les syndicats et les autres compagnies refusées, pour poser les bases de ce que serait un comité d'expert·es DRAC vertueux :

  • avec des membres représentatifs de celleux qui font le droit culturel : 
    > en veillant à intégrer des artistes, des élus, des universitaires, des journalistes, des délégués syndicaux, des spectateur·ices et non plus seulement des directeur·ices de lieux de diffusion
  • avec des membres représentatifs des territoires : 
    > en veillant à la bonne répartition géographique des expert·es
  • avec des membres impartiaux : 
    > en évitant les conflits d'intérêts entre les structures et les artistes qu'elles coproduisent
  • avec des membres qui sont correctement informés : 
    > en conditionnant le vote à la connaissance du travail des compagnies
  • avec des système de barèmes et de notation clairs et complets : 
    > en dépassant la binarité de votes "pour" ou "contre" pour offrir une nomenclature de notation qui permette d'évaluer l'ensemble du travail de la compagnie sur son bilan et ses projets au niveau de ses créations, de son rayonnement, de son économie, de son fonctionnement et de son action auprès des habitant·es.
  • avec une transparence des votes et des débats : 
    > en ouvrant les discussions et les votes/notes au lieu d'en garantir le secret

Et puis il y a eu l'annonce de la coupe de 10 milliards sur les dépenses de l'état en 2024, et celle de 20 milliards en 2025, dont la baisse au niveau culturel concerne d'abord la création et les artistes. Tout à coup, face à cette catastrophe, ces propositions ont semblé bien futiles. Quel est l'intérêt de rendre plus équitable et démocratique une pénurie organisée ?

A mendier devant qui possède les terres, on oublie que nous avons les graines.

🌱☀️Nous croyons que la création repose sur la co-construction entre équipes artistiques, habitant·es et acteur·ices locaux des territoires. C'est dans ce terreau fertile que l'art crée le vivre-ensemble, et inversement. Et c'est dans ces jardins partagés, parfois hors des grands chemins, que nous avons cultivé cette co-création. Il fait du bien de redresser la tête des sillons et d'observer le paysage composé par les semis. Cette lettre d'information est donc une invitation à découvrir ces projets luxuriants tous azimuts !🌱☀️

✨🌳Au plaisir de vous retrouver toutes et tous lors de l'une ou plusieurs de ces joyeuses récoltes !🌳✨

La Bande Passante

Sommaire

TOUR D'HORIZON DES PROJETS EN COURS :
   — Il Était une Fois Dans l'Est : 2 ans de collecte mis en partage
   Le Stade : créations participatives autour du sport à l'occasion des JO 2024
    L'Ordre des Choses : travail d'écriture et résidence plateau à Metz
    Kufa 40+1 : création à partir de 40 ans d'archives d'un lieu culturel
    Les Mondes de Papier à Erlangen : rencontres et projets à venir
   Le Monde à l'Intérieur : sortie de l'album de Maxime Kerzanet

TOUR D'HORIZON DES PROJETS EN COURS...

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'EST

Les récits intimes adolescents collectés pendant 2 ans auprès des habitant·es du Coeur du Pays Haut (55-54) : bientôt en partage !

Il Était Une Fois dans l'Est est une résidence de 2 ans à l'initiative de Scènes et Territoires (Lorraine) et de la communauté de communes du Coeur de Pays Haut, à cheval entre le nord des départements 54 et 55. Ce projet a consisté à faire se rencontrer les habitant·es de ce territoire riche d'Histoire et de transformation.

L'angle choisi par la compagnie a été de collecter des récits d'adolescence sur tout le territoire, et auprès de toutes les générations, en missionnant des adolescents d'aujourd'hui. Une équipe de "reporters" a été formée parmi les collégien·nes de Tucquegnieux, avant de partir récolter des récits auprès de leurs proches et des habitant·es du Pays Haut. Plus de 30 interviews ont été réalisées, qui racontent ces destins individuels, mais aussi l'Histoire de ce territoire au fil des générations.

Ces récits sonores ont été montés par la réalisatrice sonore Laurence Moletta, illustrés par l'auteur de BD Etienne Gendrin et mis en musique par Thomas Guiral. Benoit Faivre et Tommy Laszlo ont dirigé ce projet et la façon dont il prendra forme en ligne et sur le territoire, par le biais de QR codes devant les sites évoqués dans tous les villages.
Une grande inauguration de ce parcours aura lieu le 15 juin à l'Eglise de Crusnes. Avec exposition interactive, spectacle et concert.

En attendant le prochain envoi d'une newsletter spéciale pour relater l'ensemble de la résidence et de ses acteur·ices, Camille Pereira revient avec nous sur l'origine de ce projet.

Interview de Camille Pereira, directrice culturelle de Scènes et Territoires

Il y a presque deux ans, Scènes et Territoires a proposé à La Bande Passante de travailler sur le territoire Cœur de Pays Haut. Comment s’est fait ce choix ?

Tout part d’un diagnostic que nous faisons avec nos partenaires en début de projet. Celui avec la Communauté de Communes Cœur de Pays Haut a révélé l’envie d’un projet qui touche plusieurs anciennes cités minières et qui interroge la façon dont ces dernières ont façonné les paysages et les mémoires. On a tout naturellement pensé au spectacle Au Fond et fait le lien avec Devenir dans la dynamique de collecte de récits intimes d’ados.

Pourquoi cette volonté de raviver la mémoire minière ?

La mine a transformé le paysage et la construction des villes. On trouve encore plein de vestiges, allant d’infrastructures aux tags représentant des gueules jaunes sur les maisons. L’histoire liée à la mine est présente mais pas mise en avant et peu valorisée ; d’où la volonté de le faire. Certaines collectivités du territoire n’ont pas de compétence culturelle ; c’est pourquoi elles font appel à nous.

Outre les artistes de la compagnie, quels sont les acteur·ices que vous avez convié·es dans le projet ?

En lien avec les collectivités, nous avons souhaité travailler avec différents publics. La thématique de la mémoire concerne non seulement les seniors mais également les prochaines générations, pour que cette mémoire soit transmise. Nous avons d'abord commencé par une résidence au collège Joliot Curie de Tucquegnieux, nous sommes allé·es chercher du côté du réseau de la Lecture Publique, des assos locales (La Chaise Musicale, Trieux 63) en fonction de ce que la compagnie construisait. Aujourd’hui, elle revêt d’une dimension musicale dont l’inauguration aura lieu à l’Eglise de Crusnes est très attendue ! 

Rencontres avec les habitant·es du Pays Haut

Recherche et exploration dans le Pays Haut (Tucquegnieux, Bouligny, Domprix, Xivry Circourt, Mercy le Haut, Adun le Roman, Sérouville, Beuviller, Crusnes)

✨📅PROCHAIN RENDEZ-VOUS📅✨

Inauguration du Parcours le 15 juin à l'Eglise Sainte Barbe (en fer !) à Crusnes (54) : Visites à Partir de 15h, inauguration et spectacle à 17h30, concert à 19h. Entrée Libre.

découvrir les 30 témoignages sur le site Devenirs

LE STADE

Une création participative pour les bibliothèques, les musées, les archives, en lien avec le centenaire des JO 1924-2024

À l'invitation du Mouffetard, CNMA de Paris, dans les cadre des Olympiades Culturelles des Jeux Olympiques de Paris, la compagnie la Bande Passante a proposé une idée originale : mettre à profit les formations et transmissions sur la valorisation artistique de l'archive papier dispensées par Tommy Laszlo, pour établir le principe d'une oeuvre collective recréée sur mesure à chaque résidence.

Le Stade est une installation de papier participative. Durant 3 journées de création plastique intenses, comme un challenge sportif, une douzaine de personnes découpent et assemblent des images issues de séquences filmées des JO 1924, de photographies des participant·es en tenues sportives, et de documents trouvés dans le lieu d'accueil.
L'objectif : créer ensemble un stade de papier qui sera inauguré à l'issue de la résidence.

Interview de la co-créatrice du Stade avec Tommy Laszlo : Judith Chomel.

Ton travail d’illustratrice implique déjà beaucoup le travail du papier. Comment vos deux mondes, avec La Bande Passante, se sont-ils imbriqués ?

Tout est né d’une rencontre fortuite à l’issue d’une représentation de Vies de Papier, un heureux hasard. Nous avons ce point commun de travailler le papier et l’image ancienne, mais pas la même grammaire. Je travaille plus sur le détournement par le biais du métissage d’images anciennes et modernes, et ce de manière numérique. Tommy a apporté un grain de folie dans cet univers en mettant des ajouts plus rocambolesques : c’est là où nos deux univers se sont rencontrés. Prendre la liberté avec la notion de l’archive.

Le Stade part d'un film qui raconte un événement à un instant précis et qui, pourtant, prend pourtant une infinité de formes.

Pour Le Stade, il s’agit d'abord d’archives vidéo. Nous avons fait des captures d’écran à partir des rushs d’un documentaire sur les JO 1924 conservé au Musée Olympique de Lausanne pour les imprimer. Nous avons aussi prévu la possibilité pour les participant·es de se prendre en photo avec des costumes pour pouvoir s'intégrer en personnages de papier auprès des sportifs. Enfin l'ajout de matériaux extérieurs glanés sur place dans les lieux d'accueil nous permet d'intégrer d'autres iconographies (dessins, illustrations).
Le protocole est le même, mais la maquette est à chaque fois différente : au fur et à mesure des créations, l'imaginaire décolle au délà des jeux olympiques eux-mêmes. Par ces collages, nous racontons d'autres sports, d'autres histoires.

C’est quoi pour toi, la méthode “Bande Passante” ?

Le traitement des images avec des éléments scéniques : les images sont mises en scène par un travail d’exposition, de découpage, de superposition, de collages en 3 dimensions, de lumière. Les possibilités du papier sont infinies. On peut raconter des histoires qui sont nouvelles à chaque fois sans dénaturer l’archive.

2024-02-06 Le Stade Version finale.gif

✨📅 @ L'AGENDA📅✨

  • 12 au 14 Janvier 2024 (création) : le Mouffetard - CNMa (75)
  • 5 au 7 Février 2024 : Valenton (92)
  • 12 au 14 Février 2024 : Amnéville (57)
  • 4 au 5 mai 2024 : Musée Bourdelle (75)
  • 30 mai au 1er Juin : les Médiathèques de Metz (57)

Le Stade est disponible en tournée !
Plus d'informations : diffusion@ciebandepassante.fr

voir la page et la vidéo du Stade 

L'ORDRE DES CHOSES

Un spectacle documentaire autobiographique de Thomas Gourdy pour questionner la police, la justice, l'autorité, et la masculinité

L'Ordre des Choses est un futur spectacle documentaire imaginé par Thomas Gourdy, comédien, auteur et dramaturge, qui a rejoint la compagnie en 2019.

Thomas est fils, petit fils, et arrière petit fils de policiers. La famille Gourdy est policière de père en fils. La réalité de Thomas est d’avoir fréquenté et grandi avec des policiers. Il est l'un des seuls hommes a avoir bifurqué.

Lors d'une convocation au tribunal pour s'être interposé lors d'un contrôle policier dans la rue, la juge interroge Thomas sur son rapport à la police, sur son père, sur les motivations de son acte. Ces questions qui apparaissent d'abord sans importance se révèlent tenaces. Et font apparaitre les marques laissées par la "police" depuis l'enfance.

Marques du père tout d'abord, déçu par cette "famille" au point de ne pouvoir la raconter, effrayé par sa perte d’autorité en tant que père, et en tant que policier. Marques laissées par les amis de son père aussi, dont certains ont tué en service lors d'affaires médiatisées. Des gestes qui ont conduit des jeunes hommes à la mort.

À qui appartiennent ces gestes ? Sont-ils individuels ou collectifs ?

Ce spectacle donnera la parole à ces hommes d'une "force" qui n'est pas que publique. À la violence liée à leur devoir, à l'impact de leur obéissance sur ceux qu'ils ont croisés dans l'exercice de leurs fonctions, mais aussi sur eux-mêmes et sur leurs proches.

Ce mois d'Avril a été une grande étape de travail, d'abord sur le futur texte de ce spectacle.
C'était aussi une résidence à l'Espace BM-Koltès à Metz avec le musicien Alexandre du Closel (Why Patterns) et la metteuse en scène Julie Bertin (Birgit Ensemble). Avec pour objectif de voir comment se mêlent les écritures musicales et textuelles.
Nous avons demandé à Alexandre du Closel de nous parler de ce tissage en cours.

Interview avec Alexandre du Clozel : pianiste, compositeur et improvisateur

Tu es spécialisé dans la musique improvisée et plus particulièrement la musique répétitive en usant des différentes techniques instrumentales…

Telles que le piano préparé, effectivement, qui consiste à placer divers objets (ce qu’on appelle la préparation) dans les cordes du piano pour en altérer le son. Une autre manière de détourner l’objet ! Pour ma part, je travaille plus avec une méthode string piano: la manipulation directe des cordes. L’idée est de ne pas utiliser le clavier. Je fais également d’autres instruments à cordes tels que la cithare autrichienne ou un cymbalum fait maison. J’ai également désossé un piano pour enfants pour en faire une lyre. J’expérimente un certain nombre d’objets !

Là où la compagnie crée des spectacles à partir d’objets, de documents ; les objets entrent dans ta composition musicale, notamment pour L’Ordre des choses.

Le piano préparé est très lié au théâtre d’objets. Les objets dont je me servirai seront forcément liés au spectacle. C’est encore en cours de création, mais pourquoi pas des objets liés à la scolarité, à une forme d’infantilisation par la machine institutionnelle dont parle le spectacle.

Pour le spectacle, je travaille aussi sur un santour, c’est un instrument d’origine iranienne. L’idée est de reprendre des sons tirés de situations dans le spectacle sur le mode de la musique répétitive notamment : il s’agit de jouer à partir de motifs simples répétés inlassablement dans le temps et modifiés de manière progressive, pour provoquer comme des effets de transe. Mais la répétition est dans la musique depuis toujours ; notamment dans les musiques subsahariennes de la côte ouest africaine (Ghana, Côte d’Ivoire…) dont est inspirée la musique du spectacle.

Dans L’Ordre des choses, la musique n’est pas qu’accompagnatrice. Elle est une autre voix du spectacle…

Oui. Il y a une sorte de ligne parallèle au texte. Une double-voix. La musique vient apporter un contraste à ce qui est dit sur scène. On joue sur une émotion parfois surannée, style kitsch des années 80. Il y a une couleur dans la musique, voulue par la présence de l’instrument à cordes orientalisant qu’est le santour, qui amène une distance avec des discours parfois très techniques en lien avec la justice. Elle peut être garante d’une forme d’humour là où le sérieux persiste, tout comme l’inverse. Et puis surtout, elle est garante d’un rythme. La musique répétitive est essentiellement rythmique et apporte une tension.

2024-04-24 Ordre des Choses Archive 2k.gif

Résidence de Recherche à l'Espace BM-Koltès, Metz (57)

✨📅PROCHAIN RENDEZ-VOUS📅✨

étape de recherche le 9 juin au Cirque Électrique à Paris/20e à partir de 19h30
plus d'infos ici : 2035 + WE USE COOKIES + SANG BLEUTÉ-CHRONIQUES

Nous cherchons des coproductions, des préachats, ainsi que 2x2 semaines de résidence pour la création de ce spectacle qui est prévu pour l'automne 2025.

voir la vidéo et la page de l'Ordre des Choses

LA KULTURFABRIK - 40+1

Une création sur mesure à partir des archives d'un lieu exceptionnel du paysage culturel luxembourgeois

La Kulturfabrik est un Centre culturel situé à Esch-sur-Alzette au Luxembourg. A l'occasion du prochain anniversaire de cet ancien abattoir devenu squat, puis lieu incontournable de la vie culturelle luxembourgeoise, La "KuFa" a fait appel à la La Bande Passante afin de créer une installation immersive et collaborative à partir de 40 années d'archives collectées et conservées sur place. Un terrain de jeu passionnant pour Tommy Laszlo et Judith Chomel, actuellement en plein défrichage de ces milliers de documents pour construire une installation de plusieurs dizaines de mètres de papiers découpés !

© Émile Hengen

Interview d'Herrade Fousse, Programmatrice à la Kulturfabrik d'Esch-sur-Alzette

Pourquoi avoir proposé à la Bande Passante de venir célébrer l'anniversaire de la Kufa?

La Kulturfabrik et ses bâtiments ont une histoire particulière et riche. Travailler sur les archives papier et les valoriser me tenait à cœur. Une véritable mine d’or se trouve dans nos greniers : les plans des abattoirs, les affiches des premiers concerts, les photos d’équipe… Toute une histoire y est rassemblée. Je souhaitais que quelqu’un d’extérieur à la Kulturfabrik s’empare de ses archives, les valorise, les transpose en installation artistique. C’est naturellement que je me suis tournée vers la Cie La Bande Passante ! Son esthétique et sa démarche rejoignent complètement les valeurs et les projets que nous défendons à la Kulturfabrik.

41 ans d'un lieu à la croisée des disciplines et des pays, c'est long. Comment avez-vous travaillé avec les artistes pour que, en quelques mois, ils puissent rendre compte de toute cette histoire ?

Une première résidence a eu lieu en février. La création et les résidences sont au cœur du projet artistique global de la Kulturfabrik. Nous mettons un point d’honneur à accueillir des artistes et leur donner tous les outils nécessaires à leur processus créatif. Ainsi, Judith et Tommy ont passé une semaine dans nos locaux et ont été accompagnés par l’équipe: défrichage des archives, entretiens avec des membres de l’équipe et des proches de la Kulturfabrik etc. La compagnie sera de retour en juin puis en septembre pour poursuivre ce travail.

Ce projet revêt une dimension participative à travers la collecte de témoignages et la conception de l'exposition qui sera collaborative. Peux-tu nous dire comment vous avez travaillé avec les publics ?

La Kulturfabrik est un lieu qui est né de la volonté de la société civile, loin des décisions politiques. Ainsi, en adéquation avec l’histoire du lieu, La Bande Passante et la Kulturfabrik souhaitent que le public soit convié à cette création. 

Des proches de la Kulturfabrik ont ainsi pu participer à l’alimentation d’archives sonores. Durant une semaine en septembre, le public sera convié à rejoindre la compagnie afin de construire, ensemble, une installation de 25 mètres linéaires, composée d’archives papier et augmentée de son, de vidéo et de lumière

Le Kulturfabrik: d'abattoir à centre culturel

41 ans d'affiches de la Kufa

✨📅PROCHAIN RENDEZ-VOUS📅✨

Le mois d’octobre 2024 à la KuFa sera complètement à leurs 40+1. Et pour l'occasion, il y aura une pléthore d’événements... L’ouverture de ces festivités aura lieu le vendredi 4 octobre 2024, à partir de 18h30. SAVE THE DATE !

En savoir plus sur les 40 ans de la KUFA sur leur site

MONDES DE PAPIER À ERLANGEN

Une profusion de projets entre La Bande Passante, l'Institut Français, les acteur·ices culturels, et les habitant·es d'Erlangen

Retour à Erlangen ! Après un passage en 2023 au festival international de marionnettes et théâtre d'objets Figurentheaterfestival, nous sommes revenu·es en Bavière pour la semaine franco-allemande baptisée pour l'événement "Mémoires en Papier" à l'initiative de l'Institut franco-allemand d'Erlangen, aux côtés d'autres artistes ayant mis le papier au coeur de leur travail. Au programme : représentation de Vies de Papier au sein du gymnase d'une école biculturelle, ateliers (reconstitution d'album-photo et projet ALEXANDRI (Acquisition de Livre EXclus, ANciens, Destinés au Recyclage Immédiat), rencontres avec les Archives et le Musée de la Ville et les habitant·es d'Erlangen.

Quelques questions à Rachel Gillio, directrice de cet Institut Français exceptionnel à Erlangen.

Rachel Gillio 
(Institut Français d’Erlangen)

Pourquoi avoir voulu travailler avec la Bande Passante ?

Nous avons assisté à une représentation de Vies de Papier le 19 mai 2023 à l’occasion du Figurentheaterfestival d’Erlangen et avons pris une véritable claque ! Le spectacle nous a cueillies et d’abord laissés sans voix. A l’issue de la représentation, une fois nos esprits remis en place, nous avons longuement échangé avec Iseult, Tommy et Benoît et la machine à projets était lancée.

Lors de notre dernière venue, vous nous avez soigneusement mis en lien avec différent·es acteur·ices de la ville (archives, musée, festival…) Pourquoi cette envie de provoquer la rencontre ?

Les sujets, matériaux et vecteurs abordés par la Bande Passante nous semblaient pouvoir intéresser de nombreuses structures et partenaires à Erlangen. Et il n’y a rien de plus gratifiant et galvanisant à nos yeux que de mettre en lien des acteur·ices qui puissent se retrouver autour d’approches artistiques convergentes et ainsi donner à créer, partager et transmettre. 

La compagnie est venue dans le cadre de l’événement « Mémoire en papier » à l’occasion de la semaine franco-allemande. Des ateliers ont eu lieu dans les différentes disciplines et dans les deux langues, sans même parfois se comprendre.

Le projet « MEP » nous a littéralement transporté·es et a constitué un événement marquant de notre programmation et de notre vie à l’Institut. Ces rencontres, échanges, témoignages, ateliers et interactions auront laissé une empreinte aussi enthousiasmante qu’indélébile. Les retours du public et des personnes ayant participé aux différents points de programme proposés étaient dithyrambiques et confirment la valeur primordiale que revêt l’échange interculturel.

Le Projet ALExAnDRI : (re)création collective à partir de livres abandonnés

LE MONDE À L'INTÉRIEUR

Maxime Kerzanet sort un nouvel album de "chanson documentaire" à partir des écrits intimes adolescents collectés par la compagnie

Depuis qu'il a rejoint le projet Devenir en 2020, Maxime Kerzanet a composé des musiques et des chansons à partir des nombreux écrits d'ados collectés par la compagnie. Des dizaines de morceaux en "devenir" dont certains ont rejoint le spectacle et le site documentaire consacré aux récits d'ados, qui méritaient qu'on y consacre un disque.

Cela a été rendu possible par la coproduction entre la Bande Passante et Hé Ouais Mec.

Dans ce disque de 52 minutes, Maxime enquête sur l'écriture de soi, en interviewant les auteur·ices de journaux intimes, et redécouvre en le faisant, qu'il avait inscrit lui même ses propres récits dans des cassettes audio, contenant des émissions de radio avec ses amis, des délires, mais aussi des chansons.

En partant à la rencontre des récits des autres, il retrouve ceux de Maxime ado, de ce qu'il osait écrire et chanter.

Un disque choral très touchant co-arrangé et interprété par Manuel Faivre et Léopoldine Hummel, avec Benoit Faivre à la réalisation sonore et Camille Baroux à la création graphique.

On vous en parle tout bientôt dans une newsletter spéciale !

En attendant, on vous met les liens ci dessous pour les écoutes, et pour acheter le disque physique (ce que l'on vous conseille VIVEMENT) c'est là : https://www.heouaismec.com

La Bande Passante, c'est, entre autres:

Camille BAROUX, Artiste associée
Aurélie BURGUN, Responsable administrative, administration@ciebandepassante.fr
Judith CHOMEL, Artiste associée
Benoît FAIVRE, Co-responsable artistique, Diffusion, diffusion@ciebandepassante.fr
Thomas GOURDY, Co-responsable artistique, artistique@ciebandepassante.fr
Maxime KERZANET, Artiste associé
Tommy LASZLO, Co-responsable artistique, artistique@ciebandepassante.fr
Laurence MOLETTA, Artiste associée
Khaled RABAH, Responsable technique, technique@ciebandepassante.fr
Marie Jeanne ASSAYAG, Charline DEREIMS, Tristan LANCHON Régisseur·ses de tournée
Et Leila BESSAHLI, Jean-Yves COURCOUX, Thomas DAVELUY, Gabriel FABING, Dominique FABUEL, David GALLAIRE, Julien GOETZ, Pauline JARDEL, Guillaume LEPREVOST, Francis RAMM, Daniel TRENTO, Andreea VIZITIU, Guillaume WALLE...


La compagnie La Bande Passante est soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, la Région Grand Est et la Ville de Metz.

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